Tramway

Mobilité-Transports

Faciliter la mobilité tout en réduisant ses impacts sur le changement climatique et la pollution de l’air, c’est le défi que nous devons relever collectivement en tant que chef de file en charge d’organiser les déplacements de plus d’1,2 millions d’habitants, auxquels s’ajoutent ceux des usagers du territoire métropolitain et le transport des marchandises.


Le Plan de mobilité horizon 2035 

Approuvé en conseil métropolitain le 20 octobre 2023, le Plan De Mobilité (PDM) est la nouvelle dénomination du Plan de Déplacements Urbains (PDU) suite à la Loi d’Orientation des Mobilités de décembre 2019. En tant qu’agglomération de plus de 100 000 habitants, la MEL a l’obligation légale d’adopter un Plan De Mobilité.
Ce PDM - horizon 2035 établit, sur le territoire de la MEL et pour la décennie à venir, les principes et orientations de la politique métropolitaine en matière d’organisation de la mobilité des personnes et du transport de marchandises, de la circulation et du stationnement, et selon les contraintes nationales et locales qui s’imposent à lui. 
Outil essentiel pour concrétiser les nécessaires transitions environnementales et énergétiques, le Plan de Mobilité se situe à la croisée des politiques aménagement, climat-air-énergie et mobilité. 

Agir sur les infrastructures et les offres de transport et mobilité, développer des services, faire évoluer les comportements 

Trois axes d’actions se déclinent dès à présent et progressivement sur le territoire :

  • Infrastructures : moderniser et optimiser l’existant, compléter le réseau de transports, développer de nouvelles offres (vélo, marche à pied, transports collectifs, etc.). 
  • Services : améliorer et développer l’offre de services associés à la mobilité (tarification, information, etc.), en faciliter l’accès et les fiabiliser.
  • Comportements : encourager, favoriser, accompagner les changements de comportements de mobilité.
     

 

Objectifs chiffrés à horizon 2035

Le PDM - horizon 2035 vise à faire évoluer les mobilités métropolitaines en combinant à la fois : 

  • Un report des modes de déplacements en voiture vers les modes actifs à hauteur de 32 % pour la marche à pied et de 8 % pour le vélo, un usage renforcé des transports collectifs à hauteur de 20 %, la diminution de l’usage de la voiture individuelle en « solo » pour atteindre 39 % de part modale, et enfin un usage intensifié du ferroviaire et du covoiturage pour les déplacements en lien avec les territoires voisins (ces objectifs chiffrés étant des moyennes visées à l’échelle de l’ensemble du territoire) ;
  • Le renforcement de l’usage du ferroviaire et du fluvial pour le transport de marchandises, à hauteur de 20 % pour les flux d’échanges (en lien avec les autres territoires) et de 30 % pour les flux de transit (qui ne font que traverser le territoire métropolitain sans le desservir) ;
  • La mutation nécessaire des sources d’énergie du parc automobile vers des sources d’énergies décarbonées, pour atteindre un parc constitué de 20 % de véhicules hybrides non rechargeables et de 30 % de véhicules électriques et hybrides rechargeables. 
     

Le Plan De Mobilité – horizon 2035 propose en ce sens 8 orientations stratégiques et repose sur 52 actions thématiques, à engager dès son adoption, à partir de fin 2023, ainsi qu’à moyen et long terme.
S’il s’appuie sur des actions sur les infrastructures et le développement de nouveaux services, le PDM suppose une « révolution comportementale » qui doit aussi amener chaque métropolitain à réinterroger ses modes de déplacements quotidiens.