Lille : un nouveau parc urbain

1. Une place verte

Le lieu, aujourd’hui traversé quotidiennement par la circulation de plus de 16 000 véhicules, se sera mué en une jolie place verte. Une véritable oasis urbaine dans laquelle, selon ses goûts, tout un chacun pourra se reposer, lire, marcher, pratiquer un sport, déjeuner, échanger et jouer, ou tout simplement se poser quelques instants. Les enfants pourront s’amuser dans des espaces de détente et de jeux spécialement conçus pour les accueillir.

2. Un îlot de nature

Tout est pensé pour renforcer le bien-être et la présence de la nature en ville. La série des 86 platanes centenaires sera conservée, 44 arbres et 150 arbustes seront plantés. L’espace passera de 5 % à 30 % de surface « renaturée ». La végétalisation de l’espace et des sols permettra d’améliorer la qualité de l’air, l’infiltration des eaux de pluie et de limiter les phénomènes d’îlots de chaleur. Une mise en scène de l’eau via des nuages de brume notamment fera varier le paysage et rafraîchira l’air. La diversité des espèces plantées va aussi concourir à protéger la biodiversité.

3. Confort et sécurité

Le lieu constituera un itinéraire de promenade et de détente dans lequel les mobilités douces et actives seront favorisées et la circulation automobile sera « apaisée ». L’espace abritera une station V’lille (l’existante sera déplacée en bordure de place, rue Nationale), quatre places consacrées à l’autopartage et des chemins et itinéraires de promenade pour les piétons. La place de la voiture sera limitée et le nombre de places de parking aux alentours réduit. Un Bus à Haut Niveau de Service (BHNS) sera aussi proposé d’ici quelques années dans le cadre du projet Extramobile. En attendant, ces couloirs accueilleront les lignes de bus circulant actuellement sur la place. Les aménagements ont été pensés pour prévoir le confort et la sécurité de l’ensemble des usagers.

4. Une transformation du secteur

La métamorphose de la place signe l’amorce de celle du quartier Cormontaigne en général, puisque d’autres lieux, dans son périmètre immédiat, font d’ores et déjà l’objet d’une réflexion quant à leur devenir. Exemples : les projets de jardin public de la rue de Canteleu, de construction d’habitat dense en lieu et place du lycée hôtelier Michel-Servet déménagé à Fives, d’aménagement de l’Institut catholique d’arts et métiers de Lille (ICAM) ou encore le projet urbain sur l’ancien site d’EDF-Transpole devenu friche.

Quelques chiffres

3,4 M€ : c’est le coût estimé pour la MEL.

450 000 € sont portés par la ville de Lille. Durée des travaux : 16 mois (démarrage du chantier prévu mi-octobre).

120 M€ par an en moyenne pour la voirie, dont 15 M€ par an pour l’entretien et le développement des équipements cyclables Ces travaux s’inscrivent dans la continuité des projets menés par la MEL pour améliorer la qualité de vie des usagers. En moyenne, 120 M€ sont consacrés chaque année au plan pluriannuel d’investissements « voirie et espaces publics » jusqu’en 2026.