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- Tour de France 2025 : rencontre avec Marc Chavet, la voix de la Grande Boucle

Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis March Chavet, je suis un des speakers sur le Tour de France depuis 2014. J'ai eu la chance de succéder à Daniel Mangeas sur les départs du Tour dès 2014, il était encore aux arrivées cette année-là. Et depuis, on s'aime d'amour avec ASO [Amaury Sport Organisation, société organisatrice du Tour de France] et on continue année après année.
En quoi le Tour est un événement unique selon vous ?
Sur la planète des grands événements sportifs au niveau international, il y a des événements très importants comme les Jeux olympiques qui se déroulent une fois tous les 4 ans. Mais en événement annuel de cette ampleur, de cette envergure, il n'y a que le Tour de France. La Coupe du monde de football, c'est tous les 4 ans aussi... Généralement, quand on établit un classement par ordre d'importance des événements, on dit que le Tour est 3e. Mais, c'est un événement annuel et un événement itinérant : il faut être capable de se déplacer de site en site, d'environ 200-250 kilomètres tous les jours dans une direction et déplacer tout ce qui va avec. C'est absolument colossal. Bien sûr, les Jeux olympiques restent le nec plus ultra, le sommet de la pyramide mais le Tour de France fait partie également du très haut niveau, du sommet de la pyramide. C'est un événement majestueux grâce à l'engouement suscité, grâce aux personnes présentes aux bords des routes étape après étape... Et l'euphorie que cela créé, le bonheur que cela distribue. Je crois que c'est Christian Prudhomme, le directeur du Tour de France, qui le dit le mieux : "le Tour de France, c'est 3 500 kilomètres de sourires distribués tous les ans sur les routes de France" et même d'ailleurs quelques fois.
Pendant le Tour de France, comment se passe une journée type lorsqu'on est speaker ?
La journée d'un speaker sur le Tour démarre très tôt, particulièrement lorsqu'on a la mission du départ. On arrive et on ouvre les micros généralement 4h ou 3h50 avant le départ fictif. On doit présenter les 21 équipes, tous les coureurs du Tour, tous les jours, avec une présentation spéciale pour tous les porteurs de maillots distinctifs, les vainqueurs d'étapes, ceux qui se sont illustrés dans les étapes précédentes. Au fur et à mesure qu'on avance dans le Tour, on a de plus en plus de travail. Pour ma part, je décroche aussi à un moment donné afin de faire ce qu'on appelle la "cérémonie du village" donc qui se déroule au village départ avec les élus, les personnalités, les VIP qui sont rassemblés autour de Christian Prudhomme, le directeur du Tour de France, pour un moment un peu plus formel. J'ai la chance de présenter cette cérémonie et ensuite je rejoins mon collègue et binôme, Michel, qui est situé sur le podium. Donc la première moitié de la journée est plutôt réservée aux partenaires, aux animations, à la caravane du Tour, toute cette partie là et ensuite on rentre dans la partie diffusée en direct avec du contenu cyclisme, on présente les coureurs... Et là vraiment, on est 100 % vélo sur la dernière heure et demie.
Vous êtes la voix du Tour depuis 10 ans maintenant... Laissez vous place à l'improvisation ou bien à beaucoup de travail en amont ?
C'est un savant mélange des deux. Il y a beaucoup beaucoup de travail en amont de la course. On va préparer forcément toutes les fiches de tous les coureurs, toutes les équipes, les mettre à jour. Donc s'il y a 176 coureurs sur une épreuve, ça fait 176 lignes à mettre à jour. C'est comme cela, ça fait partie intégrante du travail. Je pense que c'est une très bonne question car souvent les gens nous voient sur scène, en train de sortir des palmarès, on a l'impression que c'est facile, que tout le monde peut le faire. En réalité, il y a énormément de travail. C'est un peu la partie cachée de l'iceberg. On voit que quelqu'un est à l'aise et c'est facile mais en réalité il y a beaucoup de travail et de préparation en amont. Quand on arrive le jour-J, heure-H, sur scène, il y a tout ce travail qui sert pour être le plus performant possible lorsqu'on est en train de présenter X, Y, Z.
Vous avez la particularité d'avoir un bureau itinérant... Aurons-nous la chance d'entendre quelques mots de ch'timi lors du Grand Départ ? Vous vous adapterez ?
Je m'adapte partout où je vais évidemment, avec plus ou moins de talent selon les endroits. Je pense que nous allons essayer de faire quelque chose pour le Grand Départ 2025 dans la Métropole Européenne de Lille, dans le Département du Nord et la Région Hauts-de-France. On va essayer de faire quelque chose de particulier.
Quelques mots sur ce retour du Tour chez nous ?
C'est toujours une bonne nouvelle. En 2022, lorsque nous sommes venus pour le départ de la 5e étape du Tour, à quelques encablures du siège de la Métropole, on a assisté à une très belle étape remportée par Simon Clarke à Wallers-Arenberg. Il y avait une ambiance assez particulière, une ambiance assez euphorique. On sentait que ça trépignait d'impatience et Damien Castelain, président de la MEL, l'a confirmé, c'était un rêve devenu réalité avec le Grand Départ qui partira de la Métropole. Il y avait cette volonté déjà, dès 2022. L'ambiance qu'il y avait ce jour-là, nous nous étions fait la remarque entre nous, il y avait une vraie euphorie, une vraie fête populaire. Il y avait l'envie de voir le Tour et là nous allons passer de l'accueil d'une étape à l'accueil d'un Grand Départ... C'est difficile de faire plus, difficile de faire mieux. Donc, bravo ! Bravo à la Métropole Européenne de Lille !