L'année 2020 en chiffres

Nouveau programme national de renouvellement urbain (NPRU) : une contractualisation ambitieuse et historique

Le NPNRU contribue au rééquilibrage du territoire et au repositionnement des quartiers restructurés dans le développement de la métropole grâce notamment à:

• 3843 démolitions ;
• 3853 logements reconstitués ;
• 3 200 logements privés construits ;
• 2955 logements résidentialisés ;
• 2189 logements réhabilités ;
• 956 interventions sur l’habitat privé (ancien dégradé ou copropriétés) ;
• 32 équipements publics créés ou rénovés ;
• des aménagements et des espaces publics réalisés ;
• des pôles de commerces et de services ;
• des programmes économiques d’ampleur.

La convention votée au Conseil de décembre 2020 comprend désormais l’intégralité des projets du NPNRU métropolitain, et permet de les contractualiser pour un montant total de 1887M€ HT.

La MEL a été consultée au titre de ses compétences sur 20 624 demandes d’autorisation d’urbanisme.

Service instructeur mutualisé (21 communes adhérentes) : 1 039 dossiers instruits dont 12 permis aménager, 297 permis de construire, 39 PC modificatifs, 618 déclarations préalables, 58 certificats d’urbanisme, 15 permis de démolir.

Amélioration continue du délai moyen d’instruction : 101 jours en 2020 (125 en 2016 année de création du SIM, 108 en 2019).

Poursuite de l’accompagnement des plans et des projets d’aménagement, de construction ou de travaux – 33 projets en accompagnement « actif » sur un portefeuille de 200 projets.

L’accompagnement des entreprises s’est renforcé et la MEL a mis en place un service permettant de répondre aux besoins immobiliers. Ainsi, plusieurs méthodes et outils sont déployées pour apporter une réponse qualifiée : mise en relation avec les communes pour la recherche de petites surface type commerce ou artisanat avec points demandes, recherche de locaux grâce à la mobilisation d’un réseau de personnes chargées de la commercialisation, et élaboration d’offres foncières et immobilières issues des parcs en projet. Environ 180 demandes ont été traitées en 2020.

Hello Lille et Lille’s agency : une fusion réussie. La fusion des deux agences Hello Lille et Lille’s agency en une agence unique couvrant le spectre de l’attractivité touristique et économique est effective depuis le 1 er janvier 2021. L’agence fonctionne sur son nouveau périmètre, suivie par la DAI et soutenue financièrement par un budget de 2,6 M€. Elle contribuera en 2021 à la création de 1 000 emplois à horizon trois ans. Les résultats de l’année 2020 sont solides : les agences soutenues par la MEL ont permis l’implantation de 33 entreprises représentant 1 028 emplois à trois ans.

Rayonnement international. Le déploiement d’une politique volontariste de solidarité structurée autour de l’économie et du transfert de savoir-faire à l’international se traduit notamment par la mise en œuvre effective du programme FICOL autour de la réorganisation de gestion de la gestion déchets de la ville de Saint-Louis (Sénégal) - financée à 90 % par des fonds mobilisés par la MEL auprès de l’Agence Française de Développement.

Le lancement du Hub Eurasanté se traduit par un investissement MEL de plus de 3 M€. Il permettra de doter Eurasanté dès 2023, d’un site totem de plus de 3 000 m 2, comprenant une usine-école, des laboratoires, un showroom et des espaces d’incubation et d’accélération.

Soutien à l’enseignement supérieur et la recherche avec la mobilisation autour de projets majeurs d’équipement dans deux filières prioritaires (alimentaire et design) :

• d’une part avec le Campus renouvelé d’Yncréa Hauts-de-France, pour lequel la MEL a apporté 2 M€ pour soutenir la création au cœur du Palais Rameau à Lille (complexe d’une surface totale de 9 285 m ²) du premier démonstrateur européen des agricultures et alimentations de demain ;
• d’autre part avec le Pôle 3D, par le soutien à la création d’une grande école de design sur le territoire de la métropole qui s’installera sur le site de l’Union à Tourcoing. La MEL a apporté 2 M€ pour l’investissement au projet, à parité avec le Conseil Régional (délibération prise en décembre 2019).

La MEL aux côtés des plus défavorisés

En 2020 et tout au long de la crise sanitaire, la MEL a assuré une continuité de service totale vis-à-vis des populations concernées. Malgré une baisse du nombre de demandes (15692 demandes reçues soit -12% par rapport à 2019), imputable aux deux mois du premier confinement, 10874 aides directes ont été accordées à 7575 ménages et 5094 autres ménages ont été accompagnés via 24 opérateurs agréés par la MEL. Ainsi, 12669 ménages défavorisés ont pu bénéficier d’une aide directe ou indirecte (via un opérateur) de la MEL en 2020, pour un total de 6,55M€.

Un plan a été mis en place, dans le cadre d'un contrat entre la MEL et l’État, et mobilise un budget de 1,674M€ dont 870K€ pour l’État et 804K€ pour la MEL.

Le Plan de relance et son volet logement

Le plan de relance de l’économie métropolitaine inclut un important volet logement qui comprend plusieurs axes avec, notamment un important programme de rénovation:

• la rénovation de 1000 logements sociaux supplémentaires par an sur une période de trois ans, portant à 2 500 le nombre de logements rénovés par an ;
• la rénovation de 1 200 logements en copropriété par an, également sur une période de trois ans ;
• la rénovation de 600 logements étudiants parmi les plus dégradés du patrimoine du CROUS ;
• la création du Prêt à taux zéro de la MEL pour favoriser l’accession à la propriété.

De nouvelles rames pour le bon vieux Mongy

Le projet de renouvellement des rames de tramway et d’adaptation du réseau a été marqué en 2020 par deux décisions importantes pour l’avenir des lignes actuelles de tramway : Tout d’abord, le 16 octobre 2020, le Conseil métropolitain a adopté une délibération allant au-delà du projet initial en préconisant notamment l’achat de rames d’une longueur pouvant aller jusqu’à 32,4m, plus performantes et plus spacieuses, ainsi que les travaux d’adaptation des infrastructures en ligne et au dépôt, la mise en conformité réglementaire, le traitement de l’obsolescence et l’accessibilité depuis la voirie.

Par ailleurs, plusieurs études vont être lancées. Elles ont pour objectif :

• l’amélioration significative du fonctionnement des feux (priorité sur les voitures) ;
• le renforcement de la signalisation du tramway ;

la mise en option de l’achat de six rames complémentaires permettant d'assurer l'augmentation de la fréquence et la capacité de la ligne si les modifications complémentaires sont validées (priorité aux feux, renforcement de la signalisation du tramway).

Enfin, l’enveloppe globale du projet est portée de 100M€ à 150M€. Dans un second temps, le 18 décembre 2020, le Conseil a voté le lancement de la procédure relative à l’acquisition de 24 rames en tranche ferme et de six rames en tranches optionnelles. Prévue à partir de l’été 2021, la consultation a pour but de voir l’arrivée des premières rames à horizon 2024.

Pistes cyclables : ça roule !

En mai 2020, en sortie de la première période de confinement, la MEL a mis en œuvre un important programme de création d’aménagements cyclables temporaires : au total, entre mai et septembre 2020, ce sont 34km d’aménagements cyclables qui ont été réalisés en partenariat avec les communes. Il s’agissait d’aménagements dits « réversibles », réalisés avec des moyens réduits, essentiellement du marquage au sol : le coût total de ces aménagement s’est élevé à moins de 400000€.

La MEL a mené une évaluation de ces aménagements, qui a permis, au cas par cas, de déterminer les suites à donner: pérennisation en l’état, ou avec des ajustements. Dans ce cadre, un questionnaire en ligne sur le site internet a permis aux usagers de faire part de leur avis. Résultat: plus de 2000 réponses au questionnaire, et 90% de demandes de pérennisation des aménagements réversibles réalisés par la MEL. Ils seront pérennisés en 2021-2022, avec des améliorations issues de cette démarche d’évaluation.

Une activité soutenue

Après la période du premier confinement, elle a mis l’accent sur la réalisation des aménagements cyclables réversibles mais également sur la définition et la réalisation d’un important programme de réparation de chaussées et de trottoirs dégradés : autant de petites opérations à même d’améliorer la vie quotidienne des usagers, et de participer à la relance de l’activité du secteur des travaux publics. Résultat: 87,5M€ investis sur l’espace public en 2021, dont 49,5 M€ pour l’entretien du patrimoine de chaussées et de trottoirs, 20,4 M€ d’aménagements dans nos communes et 6,6M€ d’aménagements cyclables.

Qualité de l’air

La création d’un fonds «air» a été actée par le Conseil métropolitain en octobre 2020. Ce fonds s’inscrit comme une opération phare du nouveau PCAET. Il devra permettre sur une durée de quatre ans, de renouveler plus de 2000 appareils de chauffage non performants et fortement émetteurs de polluants atmosphériques. En effet, le chauffage au bois est responsable de la majorité des émissions de particules fines (PM 10 et PM 2,5) du secteur résidentiel. Les ménages éligibles pourront bénéficier d’une aide forfaitaire de 1 600 €. Selon ATMO «Hauts-de-France», cette mesure devrait permettre de réduire de 6 à 8% les émissions de particules fines sur le territoire métropolitain.

20 km d'autoroute pour la chaleur

Après plus de deux ans de travaux et malgré les confinements successifs, la MEL a réussi à mettre en service en décembre 2020 son autoroute de la chaleur. Cette infrastructure longue de 20 km permet de faire circuler de l’eau chaude provenant de la combustion des déchets ménagers métropolitains vers des équipements publics (mairies, piscines…) mais aussi des logements sociaux. La livraison de chaleur montera progressivement en puissance jusqu’à à atteindre son plein régime à l’automne 2021. Jusqu’à présent, la chaleur produite par les déchets était utilisée pour les besoins de l’usine et la production d’électricité. De leurs côtés, les réseaux de chaleur sont alimentés par du bois, du gaz ou du charbon. Avec cette nouvelle source de production, les réseaux de chaleur de Lille et Roubaix économiseront l’équivalent de 5M€ de gaz naturel par an, cela a permis d’arrêter la chaudière au charbon du Mont-de-Terre en janvier 2021. Cet arrêt entrainera une baisse significative des émissions de CO2 et de particules fines sur le territoire.

Réseau électrique : travaux et redevance

En vertu du contrat de concession de distribution publique d’électricité, ENEDIS accorde à la MEL une enveloppe annuelle (plafonnée à 950 000€) pour tous les travaux d’amélioration esthétique du réseau électrique basse tension – sous la forme de l’enfouissement des lignes ou bien de la mise en technique discrète (dite du «posé façade»). En 2020, sept dossiers ont ainsi abouti au versement d’un montant total de 382 357,47€ reversé à six communes. Par ailleurs, conformément au contrat de concession, Enedis verse chaque année une redevance d’investissement à la MEL, autorité concédante. Cette redevance est calculée à partir des dépenses d’investissement en éclairage public et des travaux d’effacement du réseau électrique basse tension de l’année pénultième (N-2). Elle est ensuite intégralement reversée aux communes. Au total, durant l’exercice 2020, 1 390886,47€ ont ainsi pu être reversés à 56 communes.

Pour une Métropole « turquoise »

La MEL s’est engagée dans l’élaboration d’un programme d’intervention ambitieux visant à la reconquête des cours d’eau métropolitains qu’ils soient domaniaux ou non domaniaux. Plus de 600 km de rivières ou canaux fondent l’ossature des interventions priorisées de la MEL visant à la fois à maîtriser le risque inondations et à permettre une reconquête écologique des cours d’eau tout en valorisant ce patrimoine au service du cadre de vie des métropolitains et de l’attractivité territoriale.

En 2020, plus de 12 projets ont été initiés dans des secteurs exposés aux inondations et à fort potentiel de reconquête environnementale et de mutation urbaine.

Collectes

• 84 653 tonnes de déchets recyclables en porte à porte ou apport volontaire.
• 246 261 tonnes de déchets non recyclables en porte à porte ou apport volontaire.
• 29089 tonnes de bio déchets (déchets de jardin et alimentaires) en porte à porte.
• 7 933 tonnes d’encombrants sur rendez-vous.

Déchèteries

Déchèteries Fixes : 154 064 tonnes collectées.
Mobiles : 2 282 tonnes collectées.

Traitement

• 96 019 tonnes en Centre de tri. 
• 354 179 tonnes au Centre de Valorisation Énergétique.
• 64 087 tonnes au Centre de Valorisation Organique.

Au cours de l’année 2020/2021, le centre de valorisation organique a fait l’objet de travaux importants pour lui permettre de retrouver ses capacités nominales. Les trois digesteurs, et la refondation des 22 tunnels de compostage du site ont été remis en état. Ces travaux permettent aujourd’hui à la MEL de bénéficier d’un équipement opérationnel permettant le compostage et la méthanisation des biodéchets produits par près de 600 000 habitants métropolitains. Grâce à l’adaptation de son mode de distribution des composteurs individuels en formule « à emporter » (ou drive), la MEL a par ailleurs doté, au second semestre 2020, 2 430 foyers métropolitains en solution de tri à la source et de la valorisation in-situ des biodéchets, soit 40 (39 en drive et un avant Covid) communes concernées et au minima autant de formule « à emporter » organisée par les services de la MEL conjointement avec les communes partenaires. Comme en 2019, l’engouement des habitants et des collectivités, pour ce dispositif proposé par la MEL, ne s’est pas démenti, et la réussite de cette édition 2020 est le fruit de la collaboration active de la MEL avec les communes de son territoire.

• 2 483 espèces recensées (observations faites depuis 2000), dont : 1 524 espèces de faune et 1 019 espèces de flore.
• 149 espèces découvertes sur la durée du programme ABC, dont 71 espèces de plantes vasculaires et 78 espèces de faune.
• + de 57 000 données collectées durant le programme ABC

Poursuite du travail avec les Planteurs volontaires (engagé depuis 2016) pour lutter contre le changement climatique : en dépit des conditions difficiles, manque de bénévoles dû à la crise sanitaire, des chantiers ont pu être réalisés en 2020 grâce notamment à la mobilisation des agents volontaires de la MEL, 12 000 arbres ont été plantés. Un petit train électro-solaire a été acheté et livré pour l‘Espace naturel métropolitain. La poursuite des opérations d’aménagement et de sécurisation des sites MEL (DPS) avec l’adoption en décembre 2020 de la délibération relative à la stratégie immobilière et patrimoniale de la MEL (lancement du SDIP) ; lancement du concours de maîtrise d’œuvre, lancement des travaux d’individualisation entre bâtiments du site Blanchemaille ; et la fin des travaux de la réhabilitation de la Condition Publique (opération lauréate du concours national du Ruban du Patrimoine).

Fonds d’Aide aux Jeunes en Métropole : nouveautés et adaptation

Le 1er janvier 2020 a vu la bascule du Fonds Métropolitain d’Aide aux Jeunes vers le Fonds d’Aide aux Jeunes en Métropole (FAJeM) avec des nouvelles typologies d’aides, un processus 100% dématérialisé, ou encore la remise de kits hygiène aux jeunes en plus grande difficulté…

Le premier confinement a entraîné quelques changements, notamment avec la fermeture en présentiel d’une majorité des structures de proximité (Missions Locales, Clubs de Prévention, CCAS…) et de ce fait le paiement des aides exclusivement par virements bancaires. Toutefois, le dispositif dématérialisé a ainsi pu, malgré un ralentissement notable des dossiers, être inscrit au titre du Plan de Continuité d’Activité de la MEL, et répondre le mieux possible aux difficultés des jeunes durant cette période.

En 2020, ce sont, malgré la crise, 2421 demandes qui ont été traitées, émanant de 1898 jeunes, dont 59% de jeunes hommes, 41% de jeunes femmes. 67 % ont constitué des demandes d’urgence, 28% ont constitué des demandes thématiques, 5% ont constitué des demandes d’aides renforcées… pour un montant moyen attribué par jeune de 345€. Enfin, la remise des kits hygiène aux jeunes en plus grande difficulté ayant été interrompue durant ce confinement, ces stocks disponibles ont fait l’objet d’un partenariat ayant permis la délivrance de ces kits aux familles les plus vulnérables, au cœur de cette période si particulière.

Fin 2020, la MEL s’est inscrite dans le Plan de Prévention et de Lutte contre la Pauvreté, notamment en ajoutant deux nouvelles aides dans le FAJeM: d’une part à la lutte contre la fracture numérique (matériel et accès internet) et d’autre part, le renforcement des aides à la mobilité via les modes doux (acquisition de vélo électrique, trottinette électrique et remise d’un kit sécurité).

Le Summer Pass maintenu

Le Summer Pass est un dispositif pour les jeunes de 16 et 17 ans leur permettant de bénéficier de bons plans dans la métropole durant la période estivale du 1er juillet au 21 septembre 2020. En 2020, malgré la crise sanitaire, la MEL a décidé de maintenir son dispositif d’été à l’attention des jeunes métropolitains. La tranche d’âge a été étendue aux années de naissance 2002, 2003 ou 2004 permettant ainsi de toucher certains jeunes de 15 ans et de 18 ans. En raison des contraintes sanitaires, l’offre 2020 était constituée de six entrées dans les ENM, une C’ART et dix trajets de transport en commun Ilévia. Malgré ce contexte, le Summer Pass 2020 a rencontré un franc succès puisque le seuil maximal de distribution de 2 500 a été atteint malgré l’absence d’événement festif, sportif et culturel. 92 communes ont été touchées sur les 95 que compte désormais la MEL.

Animation Pédagogique : les Voyageurs du temps… de la MEL

Jusque mars 2020, la MEL ouvrait ses portes à des groupes d’enfants scolarisés entre les mois d’octobre et de juin à raison de deux ou trois groupes par semaine. Il s’agissait principalement de jeunes âgés entre 9 et 11 ans (classes de CM1 et CM2) ainsi que des Conseils municipaux d’enfants. Une animation pédagogique, véritable instruction civique ludique et adaptée aux enfants de cette tranche d’âge, se déroulait dans la salle du Conseil de l’ancien siège et durait près de trois heures. Elle comprenait, notamment, un jeu de rôle où les élèves présentaient un programme afin d'élire leur Président(e) d'assemblée. Depuis la mise en place de cette activité en 2015 et jusqu’en mars 2020, la MEL a ainsi accueilli près de 1 500 élèves en moyenne chaque année. La crise sanitaire a mis fin à ces accueils. Lorsqu’il s’est avéré que la crise allait durer, une nouvelle animation a été mise en place afin de présenter la MEL dans les écoles primaires (classes de CM1 et CM2). Cette animation s’intitule Les Voyageurs du temps de la MEL . A travers un voyage dans le passé en compagnie de Meltout, un personnage mascotte, les enfants découvrent le développement et l’organisation des services publics qu’ils utilisent tous les jours. Cette animation correspondant au contenu des programmes scolaires a été travaillée en 2020 et sera proposée en 2021 gratuitement dans les écoles.

12 concertations s’appuyant à la fois sur la plateforme collaborative de participation citoyenne et sur des ateliers en présentiel ou en visio ont été menées en 2020. Du fait de la fin de mandat et de la période électorale, moins de projets ont été soumis en concertation. Par ailleurs, la crise sanitaire a chamboulé les concertations et notamment les temps de présences, de rencontres directes avec les citoyens. Ainsi la MEL a-t-elle organisé des ateliers et conférences de partage en visio, grâce à des webinaires participatifs.

Lecture pour tous 

Après une période de fermeture totale liée au confinement de mars, les bibliothèques ont été les seuls lieux culturels autorisés à rouvrir (retrait de commandes, couvre-feu, accès/services limités…). L’édition 2020 de la Nuit des bibliothèques AfriqueS a été adaptée mais maintenue. Afin de dynamiser le réseau des bibliothèques, de les accompagner dans la transition numérique et de promouvoir le livre et la lecture, la MEL a voté au Conseil de décembre le plan de développement. Enfin, 79000 nouvelles, poésies ou BD ont été téléchargées via l’appli de lecture Bibliomobi, la bibliothèque numérique de la MEL!

Paris 2024 : des espoirs et du hand !

Après le succès des Championnats du monde masculin en 2017, le handball sera de retour au Stade Pierre-Mauroy en juillet 2024. La candidature de la Métropole Européenne de Lille a, en effet, été retenue pour accueillir les tournois olympiques de handball féminin et masculin: une occasion en or pour venir soutenir les deux équipes françaises, championnes olympiques en titre depuis les succès de Tokyo. Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se tiendront du 26 juillet au 11 août 2024 et 76 matches de handball se dérouleront du 27 juillet au 11 août 2024. La MEL devra proposer un site d’hébergement reprenant les conditions d’accueil d’un village olympique pour recevoir les joueurs venus du monde entier. Le Stadium est le site pressenti pour accueillir ce projet, qui sera un héritage tangible des Jeux. Labellisée « Terre de Jeux 2024 » en décembre 2019, la MEL poursuit la mobilisation de son territoire en faveur des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris au travers de programme sociétaux, du soutien d’évènements et d’athlètes.

Espoirs 2024

La Métropole est riche de jeunes athlètes qui se préparent dès maintenant pour rapporter 13. Sports des médailles olympiques de Paris en 2024 et faire briller le territoire. Malgré des ambitions sportives élevées, certains d’entre eux ont des ressources parfois très limitées qui les empêchent de s’entraîner dans de bonnes conditions. Afin de les accompagner dans leur projet olympique ou paralympique, la MEL a décidé d’attribuer une aide financière annuelle à 30 d’entre eux : une deuxième promotion d’athlètes qui vont ainsi bénéficier d’une aide de 4 000 € par saison jusqu’en 2024. Il s’agit de les aider à financer leur équipement et leurs déplacements, et faciliter la conduite de leur double projet sportif et scolaire ou professionnel. En contrepartie, les athlètes s’engagent à devenir de véritables ambassadeurs du territoire pour les années à venir. Les 30 athlètes ont été sélectionnés par un jury d’experts (représentants de la Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports, du CREPS, du Comité Régional Handisport…) sur la base de critères précis : figurer sur les listes ministérielles, être licencié dans un club métropolitain, performer dans des disciplines olympiques et paralympiques, présenter des résultats sportifs significatifs, et s’engager à valoriser le territoire métropolitain. La communication autour de ces athlètes s’est notamment traduite par une web série valorisant les athlètes interviewés par le champion du monde du 800m Pierre-Ambroise Bosse.

Stadium. Le contexte sanitaire a fortement perturbé l’activité de notre équipement sportif. Malgré cela, durant la période de crise, les équipes du stadium sont restées mobilisées pour accueillir les sportifs de haut niveau et ainsi leur permettre de poursuivre leur préparation physique et leurs entrainements.

France 2023. La Coupe du Monde de rugby se déroulera en France du 8 septembre au 28  octobre 2023, cinq matchs ont été attribués à la MEL incluant deux rencontres de l’équipe d’Angleterre, l’équipe d’Ecosse et l’équipe de France, d’autres équipes sont en attente de qualifications. Les échanges se sont poursuivis autour de l’accueil de l’évènement au Stade Pierre Mauroy, la billetterie, la visibilité de la MEL et la candidature à l’accueil d’une équipe en camp de base au Stadium.

Une nouvelle approche de la data

Un nouveau chantier a été lancé par l’Observatoire du tourisme - le projet Bigdata & Tourisme. Mené en partenariat avec le laboratoire de l’Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci de Paris-La Défense ce travail pionnier doit permettre de poser les bases de demain de l’observation touristique « augmentée » pour mener vers une autre approche du marketing de la destination. L’Agence d’attractivité Hello Lille et l’Agence d’urbanisme Lille Métropole sont partenaires de ce projet soutenu par la Caisse des Dépôts via la Banque des Territoires d’accueil, Elisa, clubs et mouvements sportifs, Académie et structures sociales, sites d’excellence, services de l’État etc, et de développer l’engouement local autour du rugby.

À Herlies, le chantier de requalification du site s’est poursuivi avec la recherche d’une nouvelle harmonie dans les espaces intérieurs qui opère une véritable transformation de ce lieu: remplacement du mobilier (salles de cérémonie et espaces de convivialité); recours généralisé à des teintes plus chaudes ; nouvelle accessibilité et meilleure visibilité des espaces administratifs ; redéfinition de la répartition des différentes zones «familles». Côté extérieur, le projet général de requalification est relancé avec: l’extension du parking initial (actuellement insuffisant) sur une parcelle limitrophe, propriété la MEL; le réaménagement des circulations (distinction accès famille/accès technique); et la transformation du parking actuel en zone végétalisée pour offrir un visuel apaisant au sortir des salles de cérémonie. Enfin, il faut souligner le lancement de la programmation des travaux de récupération de chaleur et d’isolation thermique (maitrise de la déperdition énergétique). À l’instar de ce qui a été réalisé à Herlies, l’aménagement d’un site cinéraire à Wattrelos vient Cimetière métropolitain de Wattrelos.

Environ 80 des 200 reprises matérielles avaient été réalisées au moment où le chantier des exhumations administratives a été interrompu par la crise sanitaire ce, durant de nombreux mois. Il faut également noter l’organisation du premier comité de pilotage politique, tel qu’il est prévu dans la convention de gestion. boucler le projet d’implantation du nouveau crématorium en remplacement du site initial ouvert dans les années 1980. En dépit de la crise sanitaire, d’importants travaux ont pu être réalisés à proximité pour créer un site dédié à la dispersion des cendres. Conçu selon le symbolisme du vitrail, cet espace de recueillement a reçu les plans des premières vivaces dans plusieurs de ses parcelles.

Makers : le soutien à une communauté pourvoyeuse d'innovations

Au travers de son dispositif MEL Makers, la MEL et ses partenaires soutiennent depuis maintenant trois ans l’écosystème des Makers de son territoire. Ce sont ainsi 30 projets qui ont été accompagnés et près de 220000€ récoltés lors de campagnes de financement participatif. Nous avons pu nous rendre compte au plus fort de la crise sanitaire de l’intérêt qu’il 16. Finances pouvait y avoir à soutenir cette communauté pourvoyeuse d’innovations multiples. La MEL souhaite poursuivre cet accompagnement en travaillant avec ses partenaires et la communauté des Makers à la mise en place d’une « Métropole du Faire » afin de valoriser le «faire » au service de l’innovation, de l’économie, de la formation et de l’emploi.

Chiffres clés

• 1 691,6 millions d’euros de dépenses totales.
• 351,7 millions d’euros de dépenses d’équipement (investissement).
• 1 201,3 millions d’euros de dépenses de fonctionnement.
• 50 560 liquidations.
• 19 jours de délai global de paiement moyen.
• 84 % de factures dématérialisées, avec un taux de rapprochement automatique de 88 %.
• 22 millions d’euros de subventions conventionnées en 2020.

Le maintien des paiements et le soutien à la trésorerie des entreprises

Lors de toute la crise Covid, la MEL s’est mobilisée pour continuer ses paiements à ses fournisseurs et ainsi éviter d’assécher leur trésorerie. En 2020, ce sont donc plus de 50560 paiements dans un délai moyen de 19 jours, malgré l’adaptation dont eu du faire preuve les équipes pour poursuivre leur activité à distance. En outre, la MEL a exceptionnellement ouvert ses modalités d’avances sur marché, le portant jusqu’à 60%, là encore afin d’aider la trésorerie de ses fournisseurs.

Développement d’une culture de la recette

La recherche de financement s’est poursuivie durant l’année 2020. Ce sont près de 22 M€ de subventions qui ont été conventionnées depuis janvier 2020 (dont 3M€ au titre du plan de relance) et depuis janvier 2021 ce sont plus de 19 M€ de demandes de subventions qui ont été déposées (dont plus de 9M€ au titre du plan de relance). Ce travail est aujourd’hui reconnu par nos partenaires institutionnels et permet à la MEL de peser dans les négociations entourant les grandes contractualisations.

Les chiffres des achats et de la commande publique

En raison de la situation exceptionnelle de 2020 (crise sanitaire + mise en œuvre retardée du nouveau Conseil), le nombre global de consultation a sensiblement baissé par rapport aux années précédentes (-28% par rapport à la moyenne 2018-2019). Pour autant, 665 consultations ont été lancées l’an passé. La répartition des procédures par nature est la suivante: 61% pour les services ; 25% pour les fournitures et 14% pour les travaux. Cependant, la répartition par nature en montant est différente: avec 71% pour les travaux; 20% pour les services et 9% pour les fournitures. Près de 80% du volume d’achats réalisé l’a été auprès d’entreprises localisées dans la région Hauts-de-France, un chiffre qui confirme le rôle moteur de la MEL pour l’économie régionale. 261 000 heures d’insertion réalisées en 2020 contre 169 000 en 2019 soit une augmentation de 54% au profit de 489 personnes bénéficiaires contre 368 en 2019. Par ailleurs, il faut noter la rédaction, sous le pilotage de la MEL d’un Règlement de la consultation (RC) régional harmonisé et simplifié dans le cadre de l’Observatoire régional de la commande publique piloté par la Préfecture de région. Enfin, le partenariat mis en place avec la Fédération régionale des travaux publics (FRTP) au travers de la communication de la programmation 2021-2022 des marchés de travaux publics de la MEL s’est poursuivi.

La loi de transformation de la fonction publique, a introduit des dispositions prévoyant l'édiction par les administrations de lignes directrices de gestion des ressources humaines, d’un nouveau plan d’égalité femmes-hommes ainsi que la mise en œuvre d’un dispositif de signalement.

Lignes directrices de gestion

Ces lignes directrices de gestion ont vocation à fixer la stratégie pluriannuelle de pilotage des ressources humaines de la MEL. Elles fixent aussi en fonction des situations individuelles, des circonstances ou d’un motif d’intérêt général, les orientations en matière de promotion et de valorisation des parcours. Elles ont été délibérées le 18 décembre 2020 par le Conseil métropolitain pour six ans. Ainsi, la stratégie RH de la MEL repose sur le respect de l’équité et de la transparence.

Elle est définie autour de quatre axes :

• accompagner les transformations de l’établissement ;
• anticiper et innover, développer une vision prospective ;
• assurer les fondamentaux RH ;
• piloter et développer la performance opérationnelle et financière de l’activité RH.

Nouveau Plan Egalité Hommes-Femmes

L’adoption d’un plan d’action sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes est inscrite à l’article 80 de la loi n°2019-828 du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique et vise à renforcer l’égalité professionnelle et la prévention des actes de violence, harcèlement, discrimination et agissements sexistes. 

La MEL avait déjà anticipé ces enjeux par la signature en 2013 de la Charte européenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale et par l’adoption d’un premier plan pour la période 2016-2020. Le plan 2021 - 2023 vise cinq objectifs principaux: assurer la gouvernance du projet; agir pour l’égalité de rémunération; garantir l’équité dans le parcours professionnel; favoriser l’articulation entre la vie professionnelle et vie personnelle et familiale; et enfin, prévenir et traiter les discriminations, les actes de violence, d’harcèlement ou d’agissements sexistes.

Le design des politiques publiques : réflexion, animations et événements

Le Lab ou laboratoire de design des politiques publiques a ouvert ses portes en 2020. C’est non seulement un lieu, mais aussi une équipe et des programmes. C'est également un outil au service de la transformation publique. Situé au rez-de-chaussée de Biotope, l’endroit est dédié aux activités du Lab qui gère également les six créabox du bâtiment Biotope, lieux de créativité interne.

A l'occasion de Lille Métropole Capitale Mondiale du Design, en septembre 2020, le Lab a organisé le temps fort action publique, soit quatre «Pecha Kucha» pour échanger sur la conception dans l'action publique, le design mais aussi sur la participation citoyenne, la prospective ou encore les imaginaires qui nous mobilisent.

Fabrikapok est le nom du programme du Lab de transformation publique de la MEL qui vise à accompagner les agents publics dans des démarches de conception. Comment augmenter le nombre de bénéficiaires souhaitant rénover leur logement? Comment créer un mobilier urbain qui permette de lutter contre les îlots de   l'été? Comment mieux insérer un incubateur de startup dans un quartier populaire? Voici quelques-unes des questions qui sont abordées au sein de ce programme. 25 projets lancés à l'occasion de Lille Métropole Capitale Mondiale du Design, accompagnés par l'équipe du laboratoire pour faciliter la compréhension de cette approche du design des politiques publiques et outiller les directions qui portent ces projets.