Compensation carbone locale

Contribution carbone locale

En complément des efforts indispensables en termes d’atténuation du changement climatique et d’adaptation du territoire, le plan climat air énergie territorial (PCAET) prévoit le recours au mécanisme de compensation carbone volontaire pour les émissions qui ne peuvent être réduites et pour ainsi atteindre l’objectif collectif de neutralité carbone. La MEL souhaite faciliter le développement de projets de compensation carbone locaux et ainsi donner la possibilité aux entreprises d’investir dans la transition énergétique et écologique de leur territoire.

Contribution carbone, de quoi parle-t-on ?

La contribution ou compensation carbone volontaire est un mécanisme qui permet à un porteur de projet de générer des crédits carbones grâce aux émissions de gaz à effet de serre (GES) que son projet va participer à éviter, à réduire ou à séquestrer. Un crédit carbone correspond à une tonne de dioxyde de carbone (TeqCO2) non émise ou séquestrée grâce au projet.

Ces crédits peuvent ensuite être revendus, et ainsi faciliter le financement du projet, auprès d’entreprises qui souhaitent volontairement aller plus loin dans leurs stratégies de décarbonation en compensant tout ou partie de leurs émissions résiduelles de gaz à effet de serre (GES).


Le développement de projets à impact positif pour le climat

Différents labels et démarches de certification sont venus encadrer, ces dernières années, ces mécanismes de contribution carbone. Un projet labélisé ou certifié, c’est en effet la garantie pour un porteur de projet de s’inscrire dans une démarche vertueuse. Pour une entreprise, c’est l’assurance que le projet qu’elle finance a un réel impact bénéfique sur le climat.

En France, le « label bas carbone » mis en place par le Ministère de la transition écologique constitue depuis 2020 un cadre de certification privilégié et couvre un large spectre de projets situés en France.

Le changement de pratiques des agriculteurs, les dynamiques d’agroforesterie ou de reforestation, le recours au réemploi ou aux matériaux biosourcés dans le secteur du bâtiment sont autant de leviers indispensables à la lutte contre le réchauffement climatique et à la préservation des puits de carbone d’un territoire.

Le nombre de champs d’action couverts par ce label est en plein essor et pourra concerner demain la nature et la place de l’arbre en ville, la mobilité ou encore la gestion des déchets.

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Le label bas carbone en pratique avec la rénovation du site Blanchemaille à Roubaix! 

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A travers la rénovation du bâtiment Pollet sur le site Blanchemaille à Roubaix, la MEL expérimente la méthode "rénovation" développée par le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) dans le cadre du label bas carbone.

Le but ? Recourir au maximum sur le chantier à des matériaux issus du réemploi ! Réemployer, c'est en effet éviter des émissions de gaz à effet de serre (GES) qui auraient dû être générées pour produire les mêmes matériaux à l’état neuf !

Pour mener à bien la démarche, la MEL peut s’appuyer sur l’expertise de la coopérative carbone de la Rochelle, opérateur reconnu du label bas carbone. Et les premiers résultats sont très concluants!

Le projet s'est vu décerner le label en avril 2024 grâce aux 277 tonnes de CO2 qui seront évitées par le réemploi de menuiseries, tuiles, moquettes, faux plafonds...C’est une première en France pour un projet immobilier porté par une collectivité !

A titre de comparaison, cela correspond au poids carbone de 157 allers-retours Paris/New-York, de plus d’1,2 millions de km en voiture thermique ou encore de quelques 112 millions d’e-mails envoyés !

A travers l’exemple de Blanchemaille et demain d'autres projets, la MEL entend ainsi démontrer la viabilité technique et économique de cette démarche d’économie circulaire appliquée au secteur du bâtiment.


Une approche locale de la contribution carbone sur le territoire de la MEL

Au delà des projets qu'elle mène en propre, la MEL souhaite promouvoir une approche locale de la contribution carbone en facilitant la rencontre entre porteurs de projets locaux, opérateurs de contribution carbone et entreprises souhaitant accompagner la transition des acteurs de leur territoire.

En matière agricole, plusieurs projets de transition vers une agriculture régénératrice et bas carbone sont déjà en cours!  Pour toute entreprise souhaitant s'engager, ils représentent une opportunité concrète de passer à l’action. Biodiversité, qualité de l'air, de l'eau et des sols,...au delà du carbone, ces projets offrent de nombreux services écosystémiques! 

Ces projets se développent peut-être à deux pas de chez vous ? Venez les découvrir !

Pour découvrir ces projets, c'est par ici :

 

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Vous souhaitez passez à l’action ?

Vous êtes porteurs de projets et vous pensez à vous engager dans une démarche bas carbone ? Vous êtes opérateurs carbone et souhaitez valoriser les projets que vous accompagnez sur le territoire de la MEL ? Vous êtes une entreprise engagée et vous aimeriez compenser vos émissions résiduelles de GES en soutenant un projet local ? 

Contactez la MEL en vous adressant à l’adresse suivante : ffiems@lillemetropole.fr