Forte du succès avéré du programme, la MEL a voté l’extension de son dispositif à deux nouveaux axes dès la rentrée de septembre 2024 : l’A25 (Dunkerque – Lille) et la RN41 (La Bassée – Lille).  Les zones concernées par les deux axes sont les suivantes : Armentières, Hazebrouck, Bailleul, Steenvoorde, Saint-Omer, Aire-sur-la-Lys, Béthune, Lens et Dunkerque.

La première phase du programme Ecobonus, lancée en septembre dernier jusqu'en juin prochain, concerne l’A1, avec ses problèmes récurrents de congestion routière, associée à l'A23, concentrant ainsi les efforts sur le versant sud/sud-est du territoire.

Désormais, la Métropole se tourne vers le versant ouest/sud-ouest en ciblant l'A25, où le trafic est également dense, ainsi que la RN41. Cette deuxième phase revêt une importance particulière car elle permet d'expérimenter simultanément le dispositif sur l'A25 et la RN41, toutes deux convergentes vers le nœud d’Englos.

Quels sont les critères pour s’inscrire ?

Fréquenter au quotidien l’A25 et la RN41, entre 7h et 9h et entre 16h30 et 18h30, pour aller travailler dans la Métropole et être seul dans son véhicule. Le but ? Éviter les bouchons et tester un changement d’habitudes qui peut rapporter jusqu’à 80 € par mois. S’inscrire, c’est s’engager pour le territoire : les trajets évités devraient permettre de réduire le trafic sur ces axes et contribuer à une amélioration de la qualité de l’air.

Comment ça fonctionne ?

• Se préinscrire avant le 21 juin sur le site changerçarapporte.fr
• Vérification de l’éligibilité, de juin à juillet grâce aux plaques d’immatriculation. Les caméras installées sur les panneaux à messages variables dresseront le bilan des trajets allers-retours.
• S’inscrire, de juillet à début septembre en finalisant définitivement l’inscription. Les participants pourront ensuite télécharger l’application « Changer ça rapporte » et créer leur compte.
• Vers de nouvelles habitudes, de septembre à juin 2025. Les participants devront déclarer leurs trajets évités et seront ainsi récompensés en étant acteurs de la mobilité durable de demain : 2€ par trajet évité, dans la limite de 80€ par mois qui seront versés sur le compte bancaire.