La BEI et la Commission européenne soutiennent à hauteur de 276 millions d’euros les investissements de la Métropole européenne de Lille dans les mobilités durables

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Budget et finances
Mobilité et transports
Le 24/09/2024

La BEI et la Commission européenne soutiennent à hauteur de 276 millions d’euros les investissements de la Métropole européenne de Lille dans les mobilités durables

La Métropole européenne de Lille bénéficie d’un prêt vert de 245 millions d’euros de la BEI pour ses projets de modernisation des transports urbains. Ce financement est complété par une subvention de 31,5 millions d’euros de la Commission européenne au titre de la facilité de prêt au secteur public (FPSP) mise en place dans le cadre du mécanisme pour une transition juste (JTM) prévu par le Pacte vert européen. Ce soutien combiné de la BEI et de la Commission européenne sous la forme d’un financement mixte permet de mobiliser des investissements supplémentaires pour les entités publiques situées dans les régions d’Europe les plus touchées par la transition énergétique.

La Métropole Européenne de Lille (« MEL ») a contracté auprès de la Banque européenne d’investissement un prêt vert de 245 millions d’euros pour ses transports en commun et ses voies cyclables. Il vise à offrir aux 1 200 000 métropolitains des services de mobilité plus performants, abordables et respectueux de l’environnement.

Ce projet est conjointement financé par la Commission européenne via une subvention d’un montant de 31,5 millions d'euros. Ce financement mixte est rendu possible par le recours à l’instrument de facilité de prêt au secteur public (FPSP), qui constitue un des piliers du mécanisme de transition juste (JTM) mis en place avec le Pacte vert européen. L'Agence exécutive européenne pour le climat, les infrastructures et l'environnement (CINEA) gérera cette subvention et assurera le suivi de la mise en œuvre du projet.

Le projet « Mel in Green Mobility » apportera des financements permettant le développement des infrastructures publiques de transport de la Métropole dans de nombreux domaines. Il prévoit en premier lieu des investissements dans la modernisation de la flotte de transports publics : renouvellement de 30 rames de tramway et de 42 bus avec de nouveaux véhicules propres. Il comprend également des investissements dans les plates-formes, dépôts et d'autres équipements connexes. Enfin, le projet accompagne l’ambitieux plan cyclable de la Métropole qui prévoit 220 km d’infrastructures supplémentaires sur la période 2023-2027 afin d'améliorer la sécurité des cyclistes, ainsi que le financement d’une nouvelle ligne de bus à haut niveau de service et la construction d'un pôle d'échange multimodal.

Ce projet vise ainsi à accélérer les changements de comportement des usagers en développant une offre de mobilité plus qualitative et durable, en améliorant l'accessibilité aux transports publics et en étoffant les possibilités de mobilité douce. Une fois achevé, il améliorera les performances du réseau de tramway et de bus, favorisera l'intermodalité (réduction de la part des véhicules individuels, qui passera de 56 % en 2023 à 40 % en 2035) et renforcera la diversité des moyens de transports publics métropolitains. Cette efficacité accrue du réseau pour les 410 000 voyages quotidiens se traduira in fine par des gains de temps substantiels pour les usagers, une réduction de la congestion routière et un meilleur accès à la Métropole Européenne de Lille.

Les régions les plus touchées par la transition énergétique comme les Hauts-de-France sont identifiées dans les plans territoriaux de transition juste (PTTJ). Ces plans sont élaborés par chaque État membre et présentent les défis à relever dans chaque territoire en transition juste, ainsi que les besoins et les objectifs de développement à atteindre d’ici à 2030.

Informations générales 

A propos de la Métropole Européenne de Lille

Au service des 95 communes qui la composent, la Métropole Européenne de Lille agit au quotidien pour 1,2 million d’habitants. Elle est compétente dans les domaines essentiels suivants : transports, logement, économie, espace public et voirie, aménagement et urbanisme, politique de la ville, eau, assainissement, déchets ménagers, accessibilité et handicap, nature et cadre de vie, culture, sport, tourisme, crématoriums. Le Conseil de la Métropole, présidé par Damien Castelain depuis le 18 avril 2014, est composé de 184 membres élus au suffrage universel direct pour 6 ans. 

A propos de la BEI

La Banque européenne d’investissement (BEI), dont les actionnaires sont les 27 États membres de l’Union européenne (UE), est l’institution de financement à long terme de l’UE. La BEI met à disposition des secteurs public et privé des prêts destinés à appuyer des investissements de qualité contribuant à la réalisation des grands objectifs de l’UE. En 2023, la France a été le premier pays bénéficiaire des financements de la BEI dans la transition énergétique et verte avec un investissement global de 6,9 milliards d’euros en faveur des énergies renouvelables, des mobilités propres et de l’efficacité énergétique. Partenaire des collectivités territoriales, la BEI a consacré l’an dernier 2,3 milliards de financements aux transports publics ferroviaires et urbains et aux mobilités douces, son premier secteur d’investissement en France l’an dernier.

A propos du mécanisme de transition de juste de la Commission européenne

Le mécanisme de facilité de prêt au secteur public (PSFL) est le troisième pilier du mécanisme de transition juste (JTM), un outil clé du plan d'investissement européen pour un marché vert, visant à garantir que personne ni aucune région ne soit laissée pour compte dans la transition vers une économie neutre sur le plan climatique. 

Le PSFL combine des prêts de la Banque européenne d'investissement (jusqu'à environ 6 à 8 milliards d'euros d’enveloppe globale) et des subventions de la Commission européenne (jusqu'à 1,3 milliard d'euros d’enveloppe globale). Ce soutien combiné vise à mobiliser des investissements supplémentaires pour les entités du secteur public dans les régions les plus touchées par la transition climatique et énergétique (comme les Hauts-de-France), telles qu'identifiées dans les plans territoriaux de transition juste nationaux, afin de répondre à leurs besoins de développement dans le cadre de la transition vers une économie climatiquement neutre. Ces plans sont élaborés par chaque État membre de l'UE et décrivent les défis à relever dans chaque région en transition juste, ainsi que les besoins de développement et les objectifs à atteindre d'ici 2030. 

La combinaison du prêt de la Banque européenne d'investissement et de la subvention de la Commission facilitera le financement des projets qui ne génèrent pas suffisamment de revenus pour couvrir leurs coûts d'investissement. La mise en œuvre du PSFL est gérée par CINEA.
 


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