Info métropole
Institution
Le 03/03/2025

Flash conseil

Le point sur les grandes délibérations adoptées ce 28 février par le conseil métropolitain.

Budget 2025 : 2,45 milliards d’euros

Un niveau d’investissement jamais atteint
La préparation du budget primitif 2025 de la MEL s’est inscrite dans un contexte incertain marqué par une loi de finances tardive. Ce budget reflète une volonté forte : poursuivre le développement et renforcer la qualité de vie  du territoire grâce à un très haut niveau d’investissement, tout en maîtrisant les dépenses de gestion. Il traduit également une ambition : bâtir une métropole résiliente et dynamique, au service de ses habitants. Et en capacité de relever les défis de demain. 
La MEL intensifie en effet cette année son programme d’investissements pour atteindre un montant inédit de 956 M€ (hors remboursement de la dette), en augmentation de 321 M€ par rapport au budget primitif 2024. 
Ce budget soutient en investissement des priorités stratégiques comme les transports (358 M€ pour le métro, le tramway et l’ensemble des projets de mobilité), le logement et l’urbanisme (170 M€), ou encore les politiques environnementales avec 164 M€ consacrés à l’eau, l’assainissement et la gestion des déchets. Les infrastructures de voirie et les mobilités douces (pistes cyclables) bénéficieront quant à elles de 130 M€. Et 55 M€ sont alloués au sport, à la culture et à l’attractivité (plan piscines 2, équipements sportifs et culturels, fonds de concours destinés aux communes), ainsi que 47 M€ pour l’emploi et le développement économique. Enfin, malgré une progression contenue des dépenses de fonctionnement (limité à +1,9 % par rapport à 2024 ), le contexte économique et l’incidence pour la MEL de la contribution nationale au redressement des comptes publics de l’État entraînent mécaniquement une diminution des niveaux d’épargne de la MEL par rapport au budget primitif 2024. Cependant, grâce aux efforts de gestion mis en œuvre, sa capacité de désendettement*, estimée à 4,8 années à fin 2025, reste maîtrisée. 
* La capacité de désendettement représente le nombre d'années nécessaires pour le remboursement complet de la dette par l'épargne brute d'une collectivité.

 

Déchets ménagers

Le centre de tri d’Halluin va être modernisé
Dans le cadre de sa politique de recyclage et de valorisation des déchets, la MEL modernise ses centres de tri. Après Lille-Loos, mis à niveau en 2024, c’est au tour du centre d’Halluin de bénéficier d’importants travaux. L’objectif principal est d’améliorer la capacité de tri des plastiques, en séparant les flux en trois catégories de plastiques rigides et un flux de plastiques souples. Cette optimisation permettra une valorisation accrue du PET clair (matière plastique recyclable principalement utilisée pour la fabrication de bouteilles) et des autres plastiques PE, PP, PS utilisés pour les autres emballages (flacons, pots, films et feuilles…), générant ainsi des recettes complémentaires. 
Cette évolution s’inscrit pleinement dans la stratégie de la MEL pour un recyclage plus efficace et durable. Lancée en octobre 2023, la procédure avec négociation pour le marché de conception-réalisation de ce chantier a abouti à l’attribution du marché, le 5 février dernier, à la société AKTID pour une durée de 3 ans. Celui-ci inclut la réalisation des études, l’obtention des autorisations administratives, les travaux de modernisation (démolitions, constructions, nouveau process), la mise en service et la réception finale. Si les premières offres ont révélé une hausse des coûts liée à l’inflation, les négociations menées ont permis d’optimiser le budget, actualisé à 44,7 M€ HT. À noter que l’intégration dans le marché des prestations d’assurances liées au chantier a permis un gain significatif de 73 % sur ce poste de dépense. Le démarrage des travaux est prévu fin d’année 2025 après études. La SPL TRISELEC, en charge de la maîtrise d’ouvrage, accompagnera ce chantier.

 

Agriculture et alimentation

Un plan concret
Avec l’adoption de sa nouvelle Stratégie Agricole et Alimentaire Métropolitaine, la MEL s’engage activement à soutenir l’agriculture de son territoire et une alimentation de qualité pour tous, avec des mesures concrètes. L’objectif est de créer un modèle agricole et alimentaire résilient, capable de répondre aux défis économiques, environnementaux et sociaux du territoire. Ce projet s’articule autour de cinq axes principaux : soutenir les agriculteurs et les acteurs économiques de la filière agricole et alimentaire, promouvoir une alimentation saine et durable pour tous, protéger les espaces ruraux et des terres agricoles, innover et accompagner les transitions pour une agriculture durable, et informer et sensibiliser les différents acteurs du territoire. Des actions prioritaires sont d’ores et déjà envisagées. Tout d’abord, une légumerie métropolitaine, qui préparera des fruits et légumes produits par des agriculteurs locaux, destinés aux menus de la restauration collective (écoles, hôpitaux, Ehpad, entreprises). Des équipes laveront, éplucheront, découperont et conditionneront les produits qui seront ensuite utilisés en cuisine. Cela permettra de simplifier l’approvisionnement, de renforcer l’économie locale et de proposer une alimentation plus saine aux habitants. En créant une véritable connexion entre la restauration collective et les agriculteurs, ce projet sécurisera l’activité de ces derniers. Une étude sera prochainement lancée afin de définir le modèle économique le plus adapté au projet, les filières locales et durables à cibler, ainsi que l’implantation géographique de la structure. Celle-ci pourra s’implanter sur le site du Marché de gros de Lille
La MEL intensifie par ailleurs ses actions de nature à garantir aux plus fragiles un accès à une alimentation locale, saine et abordable. Elle poursuit et amplifie par exemple la distribution de paniers à tarifs adaptés et le dispositif VRAC*, un réseau d’achat de produits bio et/ou locaux secs et non transformés, en vrac, alimentaires, d’hygiène et d’entretien, payés au juste prix aux producteurs, et donc accessibles financièrement. En parallèle, un partenariat solidaire pourra être noué entre les acteurs de l’aide alimentaire et la future légumerie territoriale pour faciliter l’accès aux denrées locales. Enfin, des dispositifs d’aides économiques vont rémunérer et soutenir les pratiques agroécologiques des producteurs, afin de les inciter à les adopter durablement. Par exemple, le crédit « bas carbone », accordé pour la mise en œuvre de techniques de captation du CO2, ou encore des subventions pour accompagner les cultures « bas niveau d’engrais ». Une expérimentation de paiements pour services environnementaux (PSE) débutera cette année avec des producteurs volontaires. L’objectif est d’aider 20 agriculteurs par an jusqu’en 2030, avec un budget qui augmentera progressivement, passant de 120 000 € en 2026 à 600 000 € en 2030, grâce à des financements de l’Agence de l’Eau (70%) et un appui éventuel du secteur privé.

Investissement annuel : 1,2 M€ par an à partir de 2025
*L’association VRAC favorise le développement de groupements d’achats dans les quartiers prioritaires, afin de permettre l’accès du plus grand nombre à des produits de qualité issus de l’agriculture paysanne/biologique/équitable à des prix bas, grâce à la réduction des coûts intermédiaires (circuits courts) et superflus (limitation des emballages).
 

Transports 

Des mesures commerciales pour les abonnés ilévia 
Depuis l’été dernier, le réseau de métro a été marqué par des perturbations liées à la problématique de l’amiante ainsi qu’à la mise en service, en novembre dernier, d’un nouveau système de pilotage automatique. Celles-ci ont touché les usagers, notamment les abonnés réguliers. Pour compenser les gênes occasionnées au deuxième semestre 2024, des offres commerciales tarifaires ont été votées, avec un coût de mise en œuvre pour la Métropole de 4 M € : pour les abonnements permanents, une suspension de prélèvement en juin 2025 ; pour les abonnements annuels et les abonnements de 10 mois, le premier mois de réabonnement sera offert. 
Ces deux mesures s’appliquent aux usagers disposant d’un abonnement qui était en vigueur entre le 1er septembre et le 31 décembre 2024. Pour les usagers non encore abonnés, une remise de 50 % sera mise en place pour tout abonnement mensuel pris entre le 23 mai et le 22 juin 2025 (sans condition d’abonnement antérieur). Les modalités pratiques seront prochainement précisées via les canaux d’informations ilevia et notamment sur le site ilevia.fr.
 

Nos actualités

Toutes nos actualités

Institution

Le 25/04/2025

Flash conseil

Le point sur les grandes délibérations adoptées ce 24 avril par le conseil métropolitain.

Culture

Le 22/04/2025

Quand la fête se transforme...

Du 23 avril au 12 juillet, dans le cadre de Fiesta de lille3000, le LaM, fermé jusqu’en 2026, propose avec La Condition Publique deux expositions autour du thème de la fête.