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Ligne 2 du métro : 57 nouvelles rames pour renforcer l’offre de transport
La ligne 2 fonctionne aujourd’hui avec des rames de trois générations différentes, les plus anciennes (VAL 206) datant de 1983. Après une rénovation menée entre 2006 et 2010, les VAL 206 approchent désormais de leur fin de vie. Le conseil a décidé l’achat de 57 rames. Les futures nouvelles rames VAL 208 bénéficieront d’une meilleure accessibilité, d’une meilleure performance énergétique, d’un plus grand confort, et d’une plus grande sécurité. Elles intègrent des améliorations techniques par rapport aux versions précédentes, notamment une conformité aux normes feu-fumée renforcées. L’aménagement intérieur a été repensé pour optimiser l’espace et faciliter la maintenance grâce à une numérisation accrue. Cette acquisition permettra d’assurer la continuité de l’exploitation, avec le remplacement de 30 rames VAL 206 arrivant en fin de vie, mais aussi de renforcer l’offre commerciale et d’améliorer le confort des voyageurs, avec une augmentation du parc de matériel roulant de 27 rames, soit 30 % de capacité supplémentaire. Le marché attribué à Siemens Mobility (445,7 M€ HT), comprend également les pièces détachées, les documentations et les formations, pour une durée de 80 mois (6 ans et 8 mois). Les premières rames sont attendues à horizon 2028.
La MEL engage l’acquisition de 41 bus électriques
La Métropole prépare le passage à des bus plus respectueux de l’environnement pour se conformer aux objectifs de l’Union européenne d’accélérer la « décarbonation » des transports. La Métropole prévoit, dans le cadre de son contrat de concession des transports, l’acquisition de 65 bus électriques standards et articulés sur la période 2027 – 2031. La délibération adoptée au conseil concerne spécifiquement les bus électriques standards, soit un volume estimé à 41 véhicules d’ici 2031. L’acquisition des bus articulés interviendra dans un second temps. Pour encadrer cet achat, un accord-cadre* d’une durée de cinq ans va être lancé. Il permettra de commander les véhicules au fur et à mesure des besoins, avec un minimum de 15 M€ HT et un maximum de 40 M€ HT, pour un montant global estimé à 23 M€. La MEL entend ainsi moderniser son réseau de transport collectif et proposer, à moyen terme, une flotte plus propre et plus silencieuse, au service d’une mobilité durable pour tous. L’opération bénéficiera, pour une partie des bus, de cofinancements de l’Union européenne (Mécanisme pour une Transition Juste / GREENMO – MEL in green mobility).
*Contrat de commande publique qui fixe les règles principales pour des achats futurs entre un acheteur et un fournisseur pendant une période donnée, sans préciser à l’avance les quantités exactes à commander.
Parc des Sports (Roubaix) : la MEL engage un projet d’aménagement autour du vélo
La MEL poursuit son projet majeur autour du Parc des Sports et du mythique vélodrome André-Pétrieux à Roubaix. Le conseil métropolitain a décidé de confier la concession d’aménagement à la SPL Ville Renouvelée pour une durée de huit ans. Avec un investissement de près de 40 M€, la Métropole engage, aux côtés de la ville de Roubaix, la transformation du site patrimonial du vélodrome et la création d’un équipement culturel autour du Paris-Roubaix. Une étude de faisabilité a permis de définir les contours d’un vaste programme de 10 hectares intégrant des aménagements sportifs, culturels, urbains et économiques. L’objectif est de créer un pôle cycliste de rayonnement métropolitain, avec la rénovation du vélodrome, la création d’un équipement culturel consacré au cyclisme, et la mise en valeur du patrimoine architectural et paysager dans le respect de la vision originelle de l’architecte Jacques Gréber. Le projet Parc des Sports s’articule autour d’une logique de mixité des fonctions avec un programme d’environ 15 000 m² de surface de plancher pour des logements, des bureaux, des commerces et des services, la création d’un hôtel-résidence de 7 200 m² en lien avec les usages cyclistes et touristiques et une connexion directe au futur tramway Roubaix-Tourcoing, pour un accès facilité et durable.
Un nouveau réseau de chaleur à Tourcoing, Bondues, Neuville-en-Ferrain et Wattrelos
Un septième réseau de chaleur va voir le jour à Tourcoing et sur une partie de Bondues, Neuville-en-Ferrain et Wattrelos. Confié au groupement Coriance – Caisse des Dépôts, ce projet de 117 M€, financé par le concessionnaire, alimentera l’équivalent de 14 000 logements, principalement à Tourcoing, grâce à une énergie locale et renouvelable. Celle-ci sera, dès 2031, issue à 83 % d’énergies renouvelables et de récupération. La mise en service progressive du réseau de chaleur s’étalera de 2027 à 2031. Un réseau de 46,8 km de canalisations desservira habitats collectifs (principalement sociaux), équipements publics, entreprises ainsi que le centre hospitalier Gustave–Dron à Tourcoing. Les maisons individuelles très proches du réseau auront la possibilité de s’y raccorder. Les habitants bénéficieront de tarifs stables et compétitifs, la facture annuelle sera environ 400 € moins chère que celle d’un chauffage collectif au gaz. Plus de 400 000 tonnes de CO2 seront évitées sur la durée du contrat, grâce au remplacement des chauffages au gaz et au fioul. Le projet sera également exemplaire, grâce à des engagements sur les émissions de polluants allant au-delà des obligations réglementaires et à l’utilisation exclusive de bois de récupération ou issu d’élagage. Ce projet illustre la volonté de la MEL de renforcer le maillage des réseaux de chaleur dans son territoire, conformément à sa stratégie énergétique qui prévoit l’alimentation de 130 000 équivalents logements avec 70 % d’énergies renouvelables et de récupération d’ici 2035, faisant de la transition énergétique un moteur de développement durable et d’attractivité métropolitaine.
Logement, bilan 2024 : la MEL maintient le cap malgré la crise nationale
Adopté en juin 2023 pour six ans, le troisième Programme local de l’habitat (PLH 3) de la MEL livre son bilan 2024, année marquée par une crise nationale du logement. Dans ce contexte peu favorable, 5 279 logements ont été mis en chantier en 2024 dans la métropole, soit 85 % de l’objectif fixé (6 200 logements construits par an). La dynamique est portée par l’offre intermédiaire*, en forte hausse avec 2 572 logements programmés contre 2 000 attendus, notamment grâce aux résidences étudiantes. La MEL soutient aussi la production de nouveaux logements locatifs sociaux pour répondre aux besoins des ménages modestes : 1 198 logements sociaux ont été programmés en 2024, garantissant une offre future accessible. La réhabilitation de logements constitue une autre priorité. En 2024, 1 390 projets de rénovation lourde ont été programmés dans le parc privé, soit une hausse de 45 % par rapport à 2023. Les aides ont couvert en moyenne 64 % du montant total des travaux. Dans le parc social, 1 892 logements ont été réhabilités, malgré un recul de 22 % dû au gel partiel des crédits d’État. La quasi-totalité des logements rénovés ont atteint une étiquette énergie A, B ou C après travaux. La lutte contre l’habitat indigne, la régulation du locatif privé et le suivi des meublés de tourisme se poursuivent. Dans un contexte marqué par une tension forte sur le logement social (7,7 demandes pour une attribution), les outils de rééquilibrage territorial (comme la commission intercommunale d’attribution) commencent à produire des effets : ils se traduisent par une augmentation des attributions en faveur des ménages modestes et issus des programmes de rénovation urbaine, en dehors des quartiers prioritaires, et par le meilleur accès au logement des publics prioritaires dans l’ensemble des attributions. 16 435 aides du Fonds de solidarité logement ont permis à près de 11 800 ménages de « sécuriser » leur parcours résidentiel.
*Logements dont les loyers sont encadrés et fixés à un niveau inférieur à ceux du marché privé, mais supérieur aux loyers du parc social. Elle vise principalement les ménages aux revenus trop élevés pour être éligibles au logement social, mais insuffisants pour accéder au marché locatif traditionnel dans les zones tendues.